vendredi 26 février 2010






Les plongeurs en triptyque


Parce que lui a réussi son exploit au fond des eaux, il montre dignement et sans prétention, sa légitime pêche miraculeuse....









Le saut de l'ange du haut du toit






Saut acrobatique ou saut à l'élastique, ces messieurs d'une autre époque paradent sur les façades, virtuoses de leur Art...
















Celui-là a plongé dans le macadam sous le regard médusé et enjôleur des hautes dames de briques....

jeudi 18 février 2010

Mardi Gras à Nantes

Les Machines de l'Ile

Journée magnifique à Nantes, ce mardi. Une ville dans laquelle je me sens bien. Je reste toujours émerveillée par son ampleur majestueuse et par ses beautés cachées....

Une ville où mon esprit reste à chaque fois naïf et heureux.... Tout simplement.

Une journée sur la butte Sainte-Anne et un petit détour vers les machines de l'Ile où la joie de retrouver le gigantesque éléphant (presque vivant) est une pure émotion.

Vidéo à l'appui : des rigolos déguisés pour l'occasion, ont chamboulé le parcours du pharaonique pachyderme. Délirant, tout simplement!

vendredi 12 février 2010

Mes courants dans l'Art
ou mes courants d'air

Les Artistes de très grande renommée, en remontant les siècles dans l'Histoire de l'Art, rencontrent dans leur travail, différentes périodes.
Des phases nécessaires pour avancer dans leur Art personnel.
On connait la période bleue puis rose et enfin cubiste chez Picasso,
l'Art abstrait, l'Art moderne puis le dadaïsme chez Picabia,
Claude Monet passe ainsi de sa période Honfleuraise à l'impressionnisme.

Des années essentielles voire primordiales de recherches et de travail pour l'accomplissement final de leur oeuvre . Cette dernière devient ainsi un aboutissement plus que personnelle, on parle d'épanouissement de l'artiste.

Qu'en est-il de moi qui ne demeure qu'à la genèse de ma vie d'artiste?

Belle question que voilà....et que je me pose souvent quand, dans mes péripéties artistiques, je passe d'un courant coloré à un autre débridé!
Je travaille par séries de tableaux. Une quarantaine de jours pour une floppée de toiles.

Et bien, durant ce temps compté, ma palette de couleurs est unitaire (pastels ou acrylique),
mes papiers déchirés sont dénichés dans une même presse,
mes tronches de bêtes expriment la même émotion (ou presque !),
mes "trouvailles" spontanées que je trouve absolument novatrices et d'une originalité rare, s'échappent comme par magie à la série suivante ( pour laisser place à une autre invention majestueuse),
mes tentatives "expérimentales" de grattages de peinture à l'éponge Spontex bondissent d'une toile à l'autre en 2 minutes 30.
........
Et après, après cette quarantaine sur mon paquebot du boulot,

je me donne quelques secondes de repos avant de retourner au labeur avec, une nouvelle palette de couleurs, de nouveaux papiers déchirés, des grattages bégueules...etc...


Je ne mets pas des décennies comme Picasso et ses périodes colorées avant d'attaquer un nouveau revirement de situation artistique.

Non, moi, je joue plutôt au feeling: ce qui se passe dans ma tête, dans mes lectures, le temps qu'il fait dehors, mes envies culinaires du moment, dans le hasard fabuleux des pastels qui se présentent devant moi....
Je saute les pieds joints d'un mouvement à un autre et je me régale à chaque fois.
Je reste définitivement anticonformiste et "anti-je-fais-toujours-la-même-chose-vaille-que-vaille".

L'ennui m'effraie. Je demeure fidèle à mon univers mais laissez-moi m'épanouir dans mes créations nouvelles et influencées par mon monde.

J'suis qu'au début alors jusqu'où vais-je y laisser ma peau ?


Des tons bruns et châtains dans mon nuancier et tous les drôles en profitent.







J'aime cette idée du + petit au + grand...à l'infini...





















Petits textes autour d'un coeur collés ici et là





Dégradés des couleurs : en pastels hyper gras, chose facile et la rengaine s'exhibe sur toutes les baraques.





Et ma plume épistolaire griffonne des titres en bas du tableau




















mercredi 10 février 2010

Fourbi dans mon couloir...

Il va falloir que je me décide réellement à livrer les galeries!
A défaut de place dans mon atelier, après ma folie des grandeurs (pas mal bosser sur de grandes toiles), j'amasse pêle-mêle, dans un souk admirable, les oeuvres d'Art....
"D'Art", s'il le faut citer ainsi car j'avoue avoir honte de ce fourbi....
Ouais mais, en même temps, j'accumule mes amours, mes bébés, mes petits drôles dans mon univers quotidien à moi et je les savoure du regard lorsque je vais chercher la paire de baskets de Félix, là, sous l'escalier......
Il me reste 3000 détails à régler, ici et là, sur cette toile par exemple ou celle-là aussi.
Je vais et viens dans ce couloir minuscule, mon antre folklorique. Et je déguste les ultimes instants précieux avec mes chats et mes baraques...



Et "Haut les coeurs!" :
mes hommes n'ont pas encore râlé, ni hurlé (de leur organe vocal et bien mâle), dans ce millimètre carré d'espace que je leur laisse ici.
Parce que y a pas intérêt en ce moment car le désordre de la fille peut très vite devenir source de conflit intra-familial.

lundi 1 février 2010

des pastels à l'huile, de l'encre colorée et des images plein la tête
Ben c'est bizarre aujourd'hui dans ma tête !
Une terrible sensation d'agitation farfelue et incontrôlable bouscule ma caboche.
Pas fastoche de se contenir dans ces moments de turbulence intra-moi-même!
J'ai emmagasiné pas mal d'images dernièrement et c'est peut-être cette accumulation notoire qui embarrasse ma façon de bien faire les choses...
C'est le souk autour de moi (ce qui n'arrange vraiment pas d'y voir clair) et nerveusement, je compose des toiles sans croquis : fulgurance indicible entre les pinceaux noirs de brou de noix caca, les pastels rikiki et les coups d'encre étalée au doigt.
Voici un chat balançé sur le tableau, d'une vive impulsion, il se trouve les pattes en avant, le ventre à terre et la tronche écrasée.
Autoportrait pathétique car moi-même je ressens la divine sensation d'être mise à plat, trébuchante sur mon lino pas beau....
Horreur : à peine satisfaite de ce grand n'importe quoi, je passe lamentablement à une autre toile pour y construire une rue sans ligne d'horizon.
Quel judicieux travail, mademoiselle!
Aucune discipline !
Et ben malgré tout, j'aime ces sensations envahissantes qui bousculent ma gentillesse au boulot!
Le matou agonisant a pris des couleurs aux bajoues.
Après avoir passé et repassé mon éponge gratouillante et lasséré au cutter quelques poils au menton, c'est comme l'impression d'un travail bien accompli :
quand nos nerfs mentaux monopolisent toute notre énergie et notre réflexion, ça devient très vite du sport et mon dieu, comme ça fait du bien de se reposer......
On verra demain !